Mickael Pichon : « Effectivement, je pense que l’on peut dire cela. J’ai passé pratiquement la moitié de ma carrière sur des Honda et notamment mes premières années. Aujourd’hui le Touquet représente l’un de mes derniers objectifs sportifs et tenter de le remporter avec Honda me fait très plaisir. J’espère rouler encore deux a trois ans, alors oui, c’est peut-être ma dernière boucle. »
Mickael Pichon : « Je n’ai pas de programme précis défini. Je vais participer à quelques épreuves du championnat de France Elite, en essayant de faire du mieux possible. Ensuite je vais également m’engager avec HM Honda Euroboost sur les classiques d’enduro qui manquent à mon palmares. L’objectif est donc dans ce laps de temps de deux trois ans de gagner la Grappe de Cyrano, le Trèfle et la Val de Lorraine. Enfin je ferai quelques apparitions en championnat de France Supermotard. Tout ca devrait tout de même représenter une bonne quinzaine de courses. Enfin si l’occasion se présente, j’aimerais bien faire les 24 Heures du Mans et le Bol d’Or c’est quelque chose qui me tient vraiment à coeur et si ca n’est pas réalisable cette année, on verra l’an prochain . »
Mickael Pichon : « Non ca n’a absolument rien à voir même si la technique de pilotage est très proche. En revanche, l’approche de la course est totalement diffèrente. Au Touquet, on part pour 3 heures alors qu’en Grand Prix on roule 40 minutes. De fait les motos ne sont pas les mêmes. Pour l’enuropale, il faut une moto performante mais surtout fiable. Idem côté pilote. Ce n’est pas un sprint, il faut savoir gérer ces 3 heures de course, les Dépassements, les ravitaillements. Il faut surtout savoir ne pas perdre du temps plutôt que de vouloir en gagner. »
Mickael Pichon : « Là encore, ça n’a rien a voir. Pour tout dire, je pense qu’il est plus dur physiquement de rouler 40 minutes à fond sur une manche de Grand Prix, que 3 heures au Touquet. Cependant l’effort est différent et comme je l’ai dit précédemment il faut savoir gérer son effort dans la durée. Sur les épreuves de Grayan et Hossegor, j’ai constaté que, durant la course, on passe par des hauts et des bas physiquement. Il faut donc s’appliquer à gérer ces plages afin de faire la course la plus régulière possible. »
Mickael Pichon : «Clairement non. depuis que je me suis fait opérer et que j’ai un programme de nutrition bien défini tout est rentré dans l’ordre. De plus, les contraintes ne sont absolument pas les mêmes que ce que j’ai connu en enduro où il nous arrivait de rouler 15 heures par week-end sur des terrains parfois tres cassants. pour l’Enduropale je vais déja passer moins de temps sur la moto et le terrain sera beaucoup moins difficile. Donc de ce point de vue, je suis serein. Maintenant pour être tout à fait franc, la seule chose qui m’inquiète c’est d’être au mieux le jour de la course. Trois heures encore une fois c’est long et l’on peut très bien connaître un jour sans. »
Mickael Pichon : Je savais que j’avais une bonne vitesse mais de la à gagner non. Ca m’a surpris tout comme mes adversaires d’ailleurs. Bon, il faut également relativiser puisque la course d’Hossegor n’a duré qu’une heure quarante-cinq et que j’ai profité de l’abandon de Timoteï Potisek. En revanche, comme je le disais, ces deux courses m’ont permis de voir que j’étais dans le rythme puisque je faisais jeu égal avec Arnaud Demester et Yves Deudon. Sincerement, je pensais qu’il m’aurait fallu plus de temps. J’ai également pu me rassurer sur la gestion de ce type de course. Encore une fois, trois heures, c’est long et mon experience m’a servie pour limiter les prises de risques inutiles. A Hossegor, je suis le seul pilote de pointe à ne pas avoir chuté.
Mickael Pichon : « Non pas du tout car mon objectif pour cette première participation est d’étre si possible sur le podium. Le Touquet pour Timoteï ou Arnaud, c’est un peu la course de l’année. Ca le deviendra peut-être pour moi, mais cette année, je ne me mets aucune pression. Gagner au Touquet dès sa première participation, je pense que ça reste difficile, c’est une course à part qui n’a rien à voir avec Grayan ou Hossegor. J’ai bien sur envie de gagner, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Il ne faut pas en vouloir trop tout de suite. Je pense que c’est comme ca que l’on a le plus de chance de tout rater. »
Mickael Pichon : « Oh Oui ça c’est fait très vite. La moto d’origine est déjà tres performante. D’ailleurs à Grayan et Hossegor j’ai roue dans cette configuration. C’est une machine facile, fiable et très légère. Quand il faut slalomer entre les pilotes, c’est la qu’on apprecie sa maniabilite. Côté fiabilité nous n’avons rencontré aucun souci. même en utilisant les radiateurs d’origine. »
Mickael Pichon : « En fait, hormis les suspensions et les pièces spécifiques comme le réservoir et les radiateurs que nous recevrons avant l’épreuve, on est resté très proche de l’origine côté moteur. Tout simplement parce que la CR-F 450 R est déjà très performante et que sur une course comme le Touquet, je ne suis pas sûr qu’il soit nécessaire de travailler sur la puissance. Les ingénieurs de chez Honda on fait un super travail d’origine, comme souvent. »
Mickael Pichon : « sincerement Non. Comme je l’ai déjà dit il ne faut pas précipiter les choses . bien sûr à chaque fois que je prends le départ d’une course au fonds de moi j’ai envie de la gagner. Alors remporter le Touquet dès ma première participation ca serait génial. Pour rester raisonnable un podium ca m’irait bien. »
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