Tracé de la nouvelle piste du supercross de Bercy 2009

Une fois encore, le Supercross de Paris proposera, les 30/31 octobre/1er novembre prochains, une piste inédite, tant aux meilleurs pilotes du monde qu 'à son public connaisseur de Bercy.

« Les deux ingrédients du SX, ce sont les pilotes et la piste », explique Xavier Audouard, le directeur sportif de l'épreuve. « Nous leur avons toujours accordé une importance équivalente. A quoi bon faire venir James Stewart si c'est pour ne pas proposer une piste lui permettant d'exprimer son pilotage surnaturel et de régaler notre public ? »

« L'apparition de la catégorie 450 est un challenge pour nous : avec de telles machines, d'un coup de gaz, les tops ont vite fait de traverser la moitié de Bercy ! »

« L'an dernier la piste comportait trois aller-retour en salle et, pour la première fois, une sortie des couloirs en diagonale. Ce dernier point entraînait le raccourcissement de deux lignes droites et, avec Jean-Luc Fouchet -dont la société JLFO construit la piste depuis des lustres avec le brio que l'on sait- nous nous sommes dit sur place que le jeu n'en valait peut-être pas la chandelle.... »

« Souvent, par le passé, nous avons constaté qu'un nouveau dessin de piste ouvrait la voie, l'année suivante, à une évolution plus aboutie, plus parfaite ».

« Dès le lendemain de l'épreuve 2008, j'ai griffonné un projet qui me paraissait optimiser le tracé que nous venions de vivre, tout en en corrigeant les points noirs - l'épingle après les whoops trop étroite, par exemple ».

« Je l'ai envoyé à Jean-Luc pour qu'il le mette bien aux cotes et rajoute les obstacles ».

« Je suis certain que cette piste version 1.2 sera encore meilleure que l'an dernier, les temps au tour devraient être plus élevés et le spectacle dans la salle, très intense avec, en plus d'une vraie ligne droite de whoops, une timing section et aussi 3 vélodromes qui favoriseront les dépassements et donc les courses excitantes, ce qui est le but recherché ».

« Le tracé est novateur en ce sens qu'on saute par-dessus la grille de départ, à l 'aller et au retour, avec cette fois un vrai relevé entre les deux », complète Jean-Luc Fouchet. « Cela permet de dégager de la largeur pour disposer trois vrais aller-retour dans Bercy -donc plus d'obstacles- en toute sécurité. Les whoops le long de la lice, en sortie de couloir, c'est une valeur sûre, ça va débouler !.. »

«  A Bercy, la relative exiguïté des lieux fait qu'il est difficile d'innover quand on en est à la 27ème édition , avec quasiment autant de circuits différents. Il faut incorporer le FMX, bien sûr, et ça limite encore les options. Pourtant, cette fois encore, la piste sera inédite et c'est un défi excitant car je sais qu'elle fonctionnera »...

« Depuis deux ans, la terre n'est plus stockée en silo mais à l'air libre. Cela paraissait plus risqué a priori mais l'expérience a montré qu'on pouvait mieux contrôler un excès d'humidité -ce fut le cas l'an dernier- que d'humidifier une terre devenue fondamentalement trop sèche les années précédentes. Du coup l'adhérence est bien meilleure, notamment pour placer des attaques en entrée de virage... »

«  Bercy est certainement le chantier le plus stressant de la saison pour nous, tout est spécifique et plus difficile à Paris qu'ailleurs ! Mais lorsqu'un pilote comme Stewart exerce sa magie sur cette piste, le stress ne compte plus, on admire... »

La partie basse de la salle correspond aux tribunes numérotées, en haut, les gradins sont non numérotés.

La piste sort des coursives en bas des tribunes B et C et re-rentre dans les coursives en bas des tribunes S et T.

En gradin, on choisit son emplacement par rapport à la piste également, à condition toutefois d'arriver assez tôt sur place, car les gradins contiennent moins que les tribunes et Bercy est généralement « sold out ».