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Marc Coma Vainqueur du Dakar 2011

Marc Coma Vainqueur Dakar 2011

Marc Coma Vainqueur du Dakar 2011

Marc Coma pour un troisième titre, Alejandro Patronelli pour succéder à son frère, Nasser Al-Attiyah pour une consécration et Vladimir Chagin pour un nouveau record, ont dominé les 94 motos, 14 quads, 55 voitures et 41 camions qui ont atteint Buenos Aires pour l'arrivée finale du Personal Dakar Argentina Chile. Les héros de cette 33ème édition ont été célébrés lors d'une cérémonie de podium à la fois festive et solennelle, au Palais de la Rural.

Moto : Une troisième pour Coma aussi
Six ans que ça dure. Deux hommes dominent la catégorie moto sur les six dernières éditions. Marc Coma et Cyril Despres ont surclassé la compétition de la tête et des épaules. Pour preuve, l'écart avec le troisième du général : 1h40. Cette 33ème édition a finalement tourné en la faveur de Coma sur deux faits de course. Le premier d'ordre disciplinaire, lorsque Despres s'est vu infliger une pénalité de 10 minutes pour non respect d'une zone de départ. Le deuxième sur la piste, la vraie, sur la route de Chilecito. Dans une course poursuite infernale, le Français cède à la précipitation, se trompe dans une note de road book et jardine un bon moment. A trop vouloir attaquer, le chasseur a été pris à son propre piège. Despres pensait pouvoir faire craquer son rival comme en 2007, lorsque le Catalan avait cédé sa première place à deux jours de la fin sur chute, mais c'est lui qui a finalement craqué. A quatre jours de la fin de la course, l'écart de plus de 18' était devenu un gouffre trop important à combler. D'autant que Coma a réussi la course parfaite, liant performance et expérience. Sur sa KTM 450 RR, le pilote de 34 ans a tout de même remporté 5 spéciales, soit deux de plus que le Français. Au final, l'Espagnol revient à hauteur de son rival avec une 3ème victoire, et un avantage final de 15'04 au général.

Derrière ce duo, la lutte pour la dernière place du podium aura connu un dénouement plus qu'imprévu. Confortablement installé, Francisco « Chaleco » Lopez possédait 43' d'avance à 182kms de la fin de la course. Mais l'ultime spéciale du rallye a été un cauchemar pour le Chilien. Un bras d'amortisseur cassé condamne « Chaleco » à tomber du podium. A sa place : un Helder Rodrigues incrédule à l'arrivée qui, outre sa victoire en spéciale à Arica, permet à une Yamaha de prendre le dessus sur Aprilia. La firme japonaise Yamaha a également été sur le devant de la scène grâce à Jonah Street, vainqueur à Copiapo. Une autre marque officielle aura eu sa part du gâteau : le team BMW repart du Dakar avec deux victoires d'étapes pour Paulo Gonçalves à Iquique et Frans Verhoeven, son meilleur représentant qui échoue à la 15ème place du général.

On attendait beaucoup de lui. Il n'a pas déçu. Pour sa première participation, le triple vainqueur de la Baja 1000, Quinn Cody, a vite appris la technique si particulière du rallye-raid. L'Américain, sur une Honda qu'il a seulement découverte à Buenos Aires, a fini 10 des 13 étapes dans le Top 15 (dont deux Top 10) et termine meilleur débutant du rallye à la 9ème place avec une très confortable avance de plus de 2h sur le Chilien Daniel Gouet. Cody ne fait certes pas aussi bien que David Frétigné, 7ème de son premier Dakar en 2004, mais possède un prometteur avenir dans la discipline.

Egalement une rookie, l'Espagnole Laia Sanz n'a pas qu'un joli sourire. La multiple championne du monde de trial, parfaitement coachée et guidée par l'expérimenté Jordi Arcarons, remporte la course des féminines, achevant son premier Dakar à la 39ème position. Hugo Payen a lui eu le mérite de finir meilleur pilote de la catégorie malles-motos. Sans la moindre assistance, le Français termine à une très méritoire 49ème position.

Quad : c'est Patronelli ou Patronelli
Avec un nombre record de participants (30) la course quads s'annonçait passionnante. Elle a d'abord défrayé la chronique par les malheurs du tenant du titre, Marcos Patronelli. Arrivé diminué par une blessure survenue à l'entraînement fin novembre, il a accumulé les pépins sur les premiers jours pour finalement renoncer. Panne électrique avant le départ de la première spéciale, puis chute assortie d'une nouvelle blessure au genou ont eu raison de ses ambition. L'absence d'un patron a donné des idées à tout le monde sur les étapes ou au général.

L'empoignade des quads a ainsi accouché de 4 leaders différents au général (Alejandro Patronelli, Tomas Maffei, Sebastian Halpern et Josef Machacek) pour 7 vainqueurs d'étapes (Machacek, Patronelli, Maffei Halpern, Santamarina, Declerck et Laskawiec). Si depuis l'étape 8 Alejandro Patronelli a assis sa place sur la plus haute marche, la bagarre pour les accessits et le podium a été féroce jusqu'à la dernière étape où Lukas Laskawiec a finalement dépassé Christophe Declerck pour lui souffler la médaille de bronze pour 52''. De son côté la seule femme quadiste du plateau, Camélia Liparoti, prend place dans le Top 10. Une première.

Auto : Al Attiyah mène l'écrémage
Des trois grands favoris désignés au départ du rallye, le plus résistant, le plus régulier et le plus habile s'est imposé, en maintenant un niveau de pilotage éblouissant sur la longueur, pendant que les autres s'éloignaient du débat majeur sur une répétition de petites fautes. Du côté de Volkswagen, l'élimination de la concurrence s'est faite de façon très progressive. Stéphane Peterhansel représentait la menace la plus réaliste pour les Race Touareg, mais l'avalanche de crevaisons subies par le leader de X-Raid a eu raison de ses espoirs de victoire à la journée de repos. La série de pépins qui a continué à ralentir son BMW X3 l'a finalement relégué à la quatrième place, comme l'an dernier.

Pour beaucoup des outsiders, les désillusions ont été plus brutales. La mécanique n'a jamais été du côté de Robby Gordon, qui a quitté la course après avoir cassé le moteur de son Hummer en liaison. Chez X-Raid, le revers le plus dur à digérer a été la grosse faute de Guerlain Chicherit, qui a eu l'originalité et le mauvais goût de partir en tonneaux avec son Mini Countryman lors d'une séance d'essais à la journée de repos. Ceux réalisés par Leonid Novitsky et par Orlando Terranova alors qu'ils occupaient tour à tour la 7ème place au général privent l'équipe d'un honorable tir groupé. Mais le Polonais Krzysztof Holowczyc donne toutefois une certaine densité au groupe, en gardant jusqu'à Buenos Aires la 5ème position, derrière 4 vainqueurs du Dakar.

Sur la partie « retour » vers Buenos Aires, la lutte pour le titre ne concernait guère plus que deux pilotes : Nasser Al Attiyah et Carlos Sainz. Sur les 5000 kilomètres de spéciale à parcourir, les duellistes qui s'étaient séparés sur une marge infime l'année dernière ont à nouveau donné une impression d'égalité quasi-parfaite sur la piste. Mais il a suffi d'une mini-séquence où « El Matador » a perdu de son assurance pour s'auto-exclure de la défense de sont titre. Entre Antofagasta et Copiapo d'abord, où il est resté bloqué quelques précieuses minutes dans les dunes. Puis sur la route de San Juan, où la précipitation a conduit son Race Touareg dans un trou, avec une suspension cassée. Sur cet incident, l'Espagnol laissait la voie libre à Al Attiyah, et perdait même sa place de dauphin, au profit de Giniel De Villiers. Le podium 100 % Volkswagen s'accompagne aussi d'une razzia sur les étapes en jeu : 12 étapes sur 13 pour les Race Touareg, dont 7 pour Sainz, qui augmente du coup son total à 24, soit une de plus que Stéphane Peterhansel dans sa carrière en voiture.

Le voyage dans le classement permet ensuite de rencontrer Mathias Kahle (10ème), qui a piloté le plus rapide des buggys deux roues motrices engagés. Jun Mitsuhashi, en 12ème position, est à la fois vainqueur de la catégorie T2 des véhicules de Production (15h d'avance sur Frédéric Chavigny) et du challenge des énergies alternatives, le diesel ayant été remplacé par de l'huile de friture dans le réservoir de sa Toyota. Enfin, le Brésilien Marlon Koerich est le mieux classé des débutants sur la rallye, et fête son anniversaire sur le podium de Buenos Aires.

Camion : Kamaz sur le toit du monde
Les grands favoris n'ont pas loupé le rendez-vous que la planète des compétiteurs camions leur avait donné. La course pour l'éventuelle succession de Vladimir Chgin était annoncée comme la plus ouverte et la plus compétitive des dernières années. Et elle l'a été. Mais au final, dans ce sport-là aussi, ce sont les Kamaz qui gagnent. Mieux, ils s'emparent de tout le podium et, pour faire bonne mesure, confortent leur domination par la 4ème place au général d'Ilgizar Mardeeev. Mais, dans l'ordre décroissant depuis la plus haute marche, Vladimir Chagin, Firdaus Kabirov et Eduard Nikolaev, ont dû s'employer, peut-être même douter un peu.
Ce n'est rien moins, en effet, que l'armada totale des autres marques et de tous les pilotes estampillés Dakar, hormis Hans Stacey, qui étaient candidats à réaliser un coup. Mais les Man officiels, les Tatra, les Iveco, les Ginaf ou les Hino, ont dû tous se rendre à l'évidence pour finalement céder. L'armada bleue du Tatarstan a bénéficié il est vrai de l'abandon prématuré de Gérard de Rooy, dès la première étape, lorsque la blessure qui avait privé le pilote hollandais de Dakar l'an dernier s'est réveillée. De même l'abandon de Van Ginkel sur cette même portion chronométrée initiale a retiré du plateau un opposant réel. Ensuite, il a fallu que la mécanique s'enraye pour qu'Ales Loprais soit éjecté du jeu. Le neveu de Karel Loprais faisait équipe avec un revenant, Joseph Kalina, 62 ans et 4 victoires comme navigateur. Le ticket tchèque créait la sensation en mettant fin à une longues série de victoires d'étapes des Kamaz (24 succès !) sur l'étape 6 et en récidivant le lendemain. Deux scratches qui, au mitan de l'épreuve, pouvaient instiller le doute chez les Kamaz. La casse mécanique, puis l'abandon, scellaient les seuls espoirs de voir la suprématie russe réellement contestée. Ce qui n'a pas empêché la course de tenir d'autres promesses avec une deuxième et une troisième place d'étape pour Pep Vila comme avec la 5ème position au général de Franz Echter. Insuffisant, cependant pour changer le cours de l'histoire et empêcher Valdimir Chagin de devenir septuple vainqueur de l'épreuve. Un nouveau record.

 

copyright dakar



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